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    les Mariées en 1920

     

     

     

    robes des mariées des années 1920 ...

     

    « C'est une révolution dans les habitudes solennelles du temps jadis.

    Décolleté, jupes courtes ... une inovation !... »



    « Il semble qu'un vent révolutionnaire soulève les traînes de satin et agite fiévreusement les voiles virginaux. Le blanc idéal, le blanc pur a lassé la ferveur des fiancées romantiques. L'argent, l'argent, roi du Jour, tyran des Temps nouveaux, l'argent triomphe sur les tuniques des jeunes mariés, associant son éclat pâli aux reflets opalescents des perles.

     

     

     

    Velours brochés aux tons d'ivoire ancien, manteaux de cour en mousseline de soie bordée de pampilles, panéclas fastueux recouverts de voiles de dentelle, draps d'argent, tulles aux grecques tissées de métal miroitant, c'est une somptuosité sans égal, un rêve brillant, quelque féérie lunaire et nostalgique.

    La fourrure est même admise, renard blanc ou pure hermine ...

     

     

    les Mariées en 1920

    La fleur d'oranger aux touchants pétales de cire vierge est allée rejoindre les vieilles lunes (de miel), les romances à Elvire et les sérénades nocturnes.

    La flore quintessenciée de nos serres surchauffées prête à ces manifestations sentimentales un charme renouvelé : aubépines blanches, lys royaux, rose pompon et pomponnées, arums sans tache assurent une présentation hiératique et noble.

    La couronne traditionnelle est tout à fait périmée. Tout au plus, les rosières de Saint-Vertu-les-Pots admettent-elles encore cette parure symbolique !

    C'est au long des ceintures, au bord des traînes, essaimées sur le manteau de cour, que les fleurs sèment leur fantaisie délicate.

    Le dernier chic, c'est le bouquet tenu à la main : deux immenses lys candides, trois arums penchés ou, d'aventure, des camélias, des tubéreuses, des gerbes de roses blanches ...

     

    Quand au voile traditionnel, il se fixe au front par deux bouquets de roses blanches, au-dessus des oreilles par un cordon de strass. Il se plisse à la flamande, en Cléopâtre, à l'almée, à la grecque, en mantille castillane, en bonnet hollandais, en voile de communiante, à la religieuse ; il forme un bandeau gemmé, un diadème royal.

    Puisqu'il est admis aujourd'hui que les jeunes filles reçoivent et portent des bijoux, comment résister au plaisir de fixer ces voiles de dentelle rarissimes par quatre ou cinq rangs de perles ? » (2)

     

     

     

     

     

    En ces années 1920, les jeunes filles en choisissant leur robe de mariée, songent à la manière dont elles pourront l'utiliser plus tard : robe de soirée ou robe d'été, supprimant des manches longues, ajoutant une ceinture de couleur ...

    Car elles ne souhaitent plus « de ces toilettes condamnées à ne plus jamais reparaître et qui ne survivent dans les mémoires qu'à la façon des songes » (3)

     

     

     

     

     

    La tenue de la mariée connaît donc certaines modifications, sans toutefois oublier les traditions, telles que le voile et la traîne.

    Le voile en particulier est encore bien présent, avant d'être plus tard remplacée par le chapeau. "Le voile n'est-il pas la suprême parure et la plus symbolique ? La plus belle robe n'est rien sous un voile mal attaché. Ce tissu fluide et sans poids peut parvenir à écraser une jolie tête de plis lourds et mal seyants ». (4)

    A l'ancienne mode classique, le voile retombe sur le visage. On le porte aussi rejeté en arrière découvrant les yeux, retenu aux tempes par de petits bouquets de fleurs d'oranger ou par une couronne légère posée à plat sur le voile.

      

    les Mariées en 1920

      

    Le plus souvent en tulle, vaporeux, le voile en dentelle est encore d'usage. « Dans certaines familles on a gardé, de génération en génération, comme dans les familles royales, des voiles brodés ou des voiles de dentelles à rendre envieuses les fées »(4)

     

     

    "Voyez cette mariée et dites-moi si elle ne semble pas fermement décidée à être heureuse.

    Comme elle est très jeune - vingt ans à peine, svelte et menue, on l'a parée d'une miroitante robe de taffetas blanc. Le corsage long, serre délicatement le buste juvénile et les mancherons découpés en corolles de perce-neige laissent échapper un flot de roses de soie.

    Sur la tulipe évasée de la jupe découpée dans le bas à grands festons, des rubans de moire, chargés de roses, retombent en blancs ruisseaux. Et les roses retiennent sur le front timide, les plis vaporeux du voile.

     

     

     

     

     

    Une autre robe de mariée qui convient particulièrement à une jeune fille grande et souple, est la robe de charmeuse blanche sur laquelle retombent des pétales de dentelle plus longs que le fourreau. Pour habiller la manche courte - ou du moins faire semblant - un pétale s'en échappe et donne une flottante allure de cape à l'étroit corsage".(4)

     

     

     

     

     

     

    "Je vous présente la robe de mariée toute droite, puisque la ligne droite fait fureur.

    L'élégance, la pureté altière, la distinction de cette mode ressortent encore davantage dans cette toilette si simple en broché blanc, ouverte de côté sur un fourreau de crêpe de Chine très lourd, et toute ourlée d'hermine. La longue traîne étroite bordée d'hermine et la manche longue et serrée donnent une allure médiévale à cette robe exquise dessinée pour une mince et grande jeune fille. Regardez aussi la jolie manière d'attacher le voile par deux fils de perles laissant le front très dégagé. Une autre coiffure très jolie aussi est le bandeau de tulle dont les plis traversant le front et ombrageant suavement le regard sont retenus de chaque côté par une légère touffe de clématites blanches".(5)

     

     

     

     

     

     

    "Le mariage sans cérémonie comportera pour la mariée un ravissant costume de kasha blanc à la longue jaquette entièrement piquée de grosse soie floche blanche avec cols et poignets de renard blanc. Cette jaquette s'arrêtera au-dessus de la bordure de renard blanc qui souligne la robe à manches longues toute droite et toute unie, à part quelques broderies blanches.

    Un petit bonnet de velours blanc avec bandeau en forme de kakochmik et une fine dentelle sur les yeux pour compléter à ravir ce pur et charmant costume".(3)

     

     

     

     

    Source : Revue de mode "La Femme de France"(1920-1925) :

      

     

     

     

     

     

    sources :

    http://cameline.over-blog.com/categorie-12041158.html

     photos google

     

     

     

     

     

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  • Toilette et hygiène dans l'Egypte Antique

     

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    Sous la chaleur du climat de l'Egypte, les Egyptiens considéraient les ablutions non seulement comme une nécessité mais aussi comme un véritable plaisir.

     

    Ainsi, il leur importe de se laver quotidiennement, ainsi qu'avant et après chaque repas. Déroger à cette habitude serait se déconsidérer.

    On employait en guise de savon de la terre argileuse ou une matière absorbante à base de stéatite.

     

    Les bains sont chauds ou froids en fonction des goûts, des moyens ou de la température ambiante.

    Le baigneur se tient assis ou à genoux dans la baignoire, et l'eau lui est versée sur le corps.

     

    Une peinture tombale décrit à merveille une de ces scènes : une dame se baigne, assise dans une baignoire oblongue, entourée de servantes. L'une verse l'eau, une autre frotte son corps, tandis qu'une troisième dispose en ordre les vêtements et bijoux qu'elle vient de quitter, pendant qu'une quatrième lui présente une fleur à respirer.

     

    Les habitations les plus modestes comportent des installations pour la toilette, et on trouve couramment des baignoires dans les plus riches demeures dans lesquelles une pièce est réservée à la toilette.

      

      

    sources :  http://cameline.over-blog.com/article-toilette-et-hygiene-dans-l-egypte-antique-63748361.html

      

      

     

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  • Les cosmétiques dans l'Egypte Antique

     

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    Les très nombreux objets découverts dans les sépultures égyptiennes se révèlent de précieux témoignages des coutumes dans l'Antiquité. Ainsi trouve-t-on des coffrets contenant des miroirs, des épingles à cheveux, des peignes, des pots à onguents, du khôl et des huiles : de véritables nécessaires de beauté.

     

    De même que pour l'élaboration des parfums, les Egyptiens possédaient des connaissances étendues dans le domaine de la cosmétique et de la chimie, développées par la pratique de l'embaumement. Ils savaient confectionner nombre de produits destinés à l'esthétique, mais aussi au maintien de la santé. Dès l'Ancien Empire, les fards étaient considérés comme de véritables soins de la peau et des yeux.

    Au départ réservés aux prêtres et aux rites religieux, leur usage s'étend peu à peu à la vie quotidienne des Egyptiens. Hommes, femmes, et même enfants, utilisaient tous les jours fards et onguents.

     

    Onguents et huiles :

     

    Après leur toilette quotidienne, les Egyptiens appliquaient onguents et huiles parfumés sur le corps afin d'adoucir et protéger la peau.

    Ces cosmétiques étaient élaborés à base de graisse végétale (huile d'olive ou de noix, beurre de karité ou huile de palme) ou animale (graisses de crocodile et d'hyppopotame) ou encore de cire, et d'extraits de plantes, parfois de poudre minérale comme l'albâtre, variété de gypse. On pouvait y ajouter des résines ou gommes-résines, qui outre leur parfum, apportait à l'onguent des anti-oxydants qui permettait sa conservation.

     

    Le Papyrus Ebers découvert sous les ruines de Thèbes (1500 av. J.-C) décrit de nombreuses recettesd'onguents destinés à embellir la peau. Parmi les ingrédients, on trouve le miel, la poudre d'albâtre, le sel marin, la gomme de térébinthe, le souchet , le mucilage, ...

    Le papyrus Edwin Smith, expose entre autres recettes celle d'une huile à base de fenugrec, destinée à améliorer le teint.

     

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    Les fards :

     

    L'essentiel du maquillage portait sur les yeux, différent selon les époques par la forme du trait, le choix des couleurs et des textures plus ou moins brillantes.

    Ce maquillage était utilisé dans un but non seulement esthétique, soulignant la beauté du regard des Egyptiennes, mais aussi dans un but préventif contre les agressions de l'environnement, qui par la sècheresse, le soleil, le vent et le sable, ou encore les crues du Nil favorisaient les infections occulaires.

    Et c'est encore le Papyrus Ebers qui propose des recettes de fards utilisés pour protéger les yeux des maladies :

    "Remède pour soigner la vue : galène, ocre rouge, plante, partie mâle de la galène. Sera préparé en une masse homogène et appliqué sur les yeux".

    Ce papyrus cite des incantations à réciter, telle : "Viens malachite ! Viens, malachite ! Viens, la verte ! Viens écoulement de l'oeil d'Horus ! Viens rejet de l'oeil d'Atoum ! Viens sécrétion sortie d'Osiris ! ..."

     

    Les fards employés pour maquiller les yeux étaient au départ de couleur verte, on peut les observer sur les représentations des bas-reliefs dès l'Ancien Empire.

    Pour obtenir le fard de couleur verte, la couleur d'Osiris, on écrasait la malachite, un minéral à base de cuivre importé de Syrie.

     

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    Puis apparurent les fards noirs, qui vont plus tard prédominer. On les trouve en grand nombre dans les sépultures, ainsi que sur représentations artistiques.

    Le fard noir, ou khôl, était confectionné en broyant la galène à base de plomb. Broyée très finement, elle était d'un noir sombre. Plus grossière, elle donnait des reflets métalliques.

     

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    Le noir, "mesdemet", est "étroitement lié à l'Egypte (dont le nom ancien est "Kemet" : "la terre noire", de "km" : "noir", d'où "kmb" : "les Egyptiens") à cause du limon noir très fertile laissé par le Nil, symbolise dans la culture égyptienne pharaonique la vie, la fécondité, la renaissance, le renouvellement, valeurs personnifiées par les divinités à chair noire et par l'oeil noir prolongé d'une "goutte" du dieu du ciel et esprit de lumière, Horus, représenté avec une tête de faucon (animal à l'oeil naturellement entouré de noir et dont l'acuité visuelle est incomparable). L'oeil noir d'Horus, l'oudjat ("complet") est le symbole de l'intégrité physique, de l'abondance et de la fertilité, de la lumière et de la connaissance".

    (à lire "Le langage des fards en Egypte antique" sur le site du CNRS)

    Certains fards, plus clairs, étaient composés essentiellement de cérusite, un minéral blanc lui aussi à base de plomb. La cérusite, mélangée à la galène noire, permettait d'obtenir différentes nuances de gris.

    Les fards étaient mélangés à des produits gras afin obtenir différentes textures et de les appliquer plus facilement.

     

    Le plomb, très toxique, était alors un élément courant dans les formules des cosmétiques. Cependant, des études scientifiques ont révélé que l'usage fait par les anciens Egyptiens, par les doses utilisées et par la localisation de son application, n'était pas dangereux. Au contraire, son utilisation se révèle une bonne protection contre les infections des yeux ( lire ies vertus cachées du khôl égyptien).

    Pline l'Ancien et Dioscoride, auteurs gréco-romains du 1er siècle après J.-C., décrivaient des recettes de ces poudres destinées à prendre soin des yeux et des cheveux.

     

    Le fard était appliqué à l'aide d'une petite tige sur le contour des yeux au niveau de la bordure des paupières supérieure et inférieure, en un long et large trait qui soulignait leur forme en amande.

    Pour souligner la forme de leurs sourcils, les femmes les enduisaient de fards, et elles utilisaient des pinces à épiler.

     

    Les joues et les lèvres étaient parfois colorées de rouge, confectionné avec des poudres d'ocres, qui sont des oxydes de fer. Ces pigments étaient mêlé eux aussi à de la graisse animale ou de l'huile afin d'en faciliter l'application.

     

    Les accessoires et objets :

     

    Les multiples fards et onguents étaient accompagnés d'accessoires variés témoignant d'un grand raffinement, des plus simples aux plus richement décorés.

     

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    Finement ouvragés, ils sont ornés de motifs de fleurs de lotus, de guirlandes de papyrus, d'antilopes, de poissons ou de petits singes. Les objets et leurs manches sont sculptés sous la forme d'une jeune fille tenant un oiseau, d'une nageuse poussant un canard ou d'un bras se terminant par une main ouverte.

     

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     On trouve des tablettes creusées d'alvéoles, des cuillères à fard, des pots à onguents, des flacons à parfum, des étuis à khôl accompagnés de stylets assortis.

    Les récipients et autres objets sont en pierre (albâtre translucide, hématite, diorite, marbre), en céramique, en terre cuite, en bois, en roseau ou encore en ivoire.

     

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    La pâte de verre apparaît au Nouvel Empire. Le plus souvent de couleur bleue, elle peut être décorée de filets rouges, verts, jaunes ou blancs.

    Destinés aux princes et aux rois, ils peuvent être alors faits d'or, de bronze ou d'onyx gravés, incrustés d'obsidienne, de pierres semi-précieuses ou de faïence.

     

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     Les miroirs, au début simples plaques de mica, sont par la suite constitués de disques de cuivre ou de bronze poli.

    A partir du Moyen Empire, ils étaient améliorés par l'application d'une couche d'argent.

     

    (A visiter : Antiquités Egyptiennes du Metropolitan Museum of Art)

      

    sources : http://cameline.over-blog.com/article-les-cosmetiques-dans-l-egypte-antique-63744751.html

      

      

     

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  • La mode féminine en Egypte Antique

     

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    Les vêtements des anciens Egyptiens étaient avant tout fonctionnels et adaptés au climat, destinés les protéger de la chaleur et de la brûlure du soleil.

     

    Le lin était l'étoffe privilégiée, considéré comme plus sain et plus facile à entretenir que le coton. De plus, il se révèle plus frais quand il fait chaud, et protège mieux du froid quand les températures diminuent. La laine quant à elle était très rarement employée car d'origine animale et donc jugée impure.

    Le lin tissé par les Egyptiens était de qualité très fine pour les pharaons et les nobles, plus grossier pour le peuple.

    Les étoffes les plus réussies, c'est-à-dire les plus fines et les plus souples, jusqu'à la transparence, sont réservées à l'usage des reines.

    La robe était généralement faite de lin blanc, et parfois des tissus décorés de motifs de couleur ornaient le tout. Les teintures, issues du Proche-Orient, restèrent peu utilisées.

     

    Les esclaves et les suivantes n'avaient pas le droit d'utiliser les mêmes costumes que leurs maîtresses. Elles portaient généralement une longue robe étroite et à manches serrées, parfois plus large à l'occasion des fêtes. Souvent, leur costume consistait tout simplement en un collier et une ceinture de perles.

     

    Evolution du costume :

     

    Avant le Nouvel Empire, les toilettes des Egyptiennes n'évoluèrent guère.

    Les robes étaient longues et étroites, moulant leur corps, s'arrêtant en-dessous de la poitrine et retenues aux épaules par une ou deux fines bretelles, qui révélaient parfois le sein droit, ou bien la poitrine toute entière. Les bretelles pouvaient être plus larges, croisées entre les seins ou les couvrant.

     

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           Au Moyen Empire, les robes devinrent de plus en plus fines, découvrant de plus en plus les seins. Parfois, les femmes se couvraient par-dessus le tout d'une résille à motifs.

     

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       Sous le Nouvel Empire, les Egyptiennes adoptèrent d'élégantes robes longues plissées et évasées. Sophistiquées et à demi-transparentes, elles mettaient en valeur la beauté de leur corps. Ces vêtements élégants restent toujours très simples et très pratiques, et c'est l'art du plissé qui apporte le raffinement : il peut être très fin, rayonner "en soleil", ou encore s'épanouir en de larges masses de tissus.

    Le lin devient plus fin, plus travaillé, et il peut être agrémenté de perles ou de fils d'or, ou encore de broderies.

    En même temps, les Egyptiennes se couvraient de plus en plus, tendant à superposer plusieurs vêtements.

    Elles couvraient leurs épaules d'une tunique ouverte, à laquelle pouvait s'ajouter une chemise ou une veste légère, ou portaient une sorte de tablier qui retombait sur le devant jusqu'aux pieds. Parfois, c'est un châle à franges qui recouvrait l'épaule gauche, laissant découverts l'épaule et le bras droit.

    Certaines avaient une préférence pour les manches longues, qui étaient elles aussi longues et plissées, évoquant les ailes d'un oiseau.

     

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    Les vêtements portés étant toutefois toujours d'une grande simplicité, la recherche et le luxe vont se porter sur la multitude de bijoux dont les belles Egyptiennes se couvrent et vont remplir leur vaste cassette.

     

    Les chaussures :

     

    Tandis que dans les classes populaires, les paysans et ouvriers marchaient le plus souvent pieds nus, le port de chaussures était dans l'aristocratie une sorte d'obligation sociale et un luxe, signe de raffinement.

    Les nobles apportaient donc un soin particulier à la beauté de leurs sandales.

    Leurs formes étaient variées, pointues et relevées au bout, ou encore recourbées.

    Elles étaient confectionnées avec des feuilles de palmier, des tiges de roseau ou de de papyrus tressées, et plus rarement de lanières de cuir entrelacées.

    SOURCES :  http://cameline.over-blog.com/article-la-mode-feminine-en-egypte-antique-63746472.html

     

     

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  • La coiffure féminine dans l'Egypte Ancienne

     

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    Dans l'Antiquité, les cheveux des Egyptiennes constituaient un atout essentiel de la séduction, à l'instar des bijoux et du maquillage.

    Objets de soins attentionnés, ils étaient coiffés selon les tendances et les modes.

     

    On assouplissait les cheveux avec des huiles parfumées, puis on les lissait à l'aide d'un peigne de bois ou d'ivoire. Ils étaient ensuite généralement tressés en fines nattes.

    Certains peignes, de forme courbe, étaient spécialement destinés à ordonner la chevelure. Fabriqués en bois ou en métal, leur corps était sculpté et délicatement ouvragé.

    De même, on utilisait couramment des épingles à cheveux en or ou en argent ciselées ou serties de pierres précieuses.

     

    Parfois, un diadème, une couronne, ou plus simplement un bandeau brodé, maintenait les cheveux en arrière.

     

    La chevelure elle-même était ensuite ornée d'éléments décoratifs : des fleurs, une tige de lotus, des rubans, des petites parcelles d'or.

     

    L'usage de la perruque était courant, sans toutefois remplacer la chevelure naturelle. Les femmes pouvaient alterner l'une et l'autre, portant une perruque essentiellement les jours de fête et pour se protéger du soleil.

    Cette parure était généralement réservée aux populations aisées, confectionnée par des perruquiers avec de vrais cheveux tressés ou frisés au fer, et montée sur un treillis léger afin qu'elle ne tienne pas trop chaud. Pour les Egyptiens des classes populaires, elle était fabriquée avec des fibres végétales ou de la laine.

    La perruque était portée tressée, ou frisée au fer.

    Le plus souvent parfumées, les nobles y fixaient pendant les fêtes un cône de graisse parfumée qui imprégnait la coiffure de parfum.


     

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     Sources : L'Egypte Antique - Références

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  • De Néfertiti à Cléopâtre

    Néfertiti et Cléopâtre, deux reines d'Egypte. La première il y a de cela vingt-cinq siècles, la seconde vingt-deux siècles.

    Deux reines réputées, d'une part pour leur beauté légendaire, d'autre part pour leur rôle politique.

    Deux femmes intelligentes et passionnées.

     

    Admirez ci-dessous Cléopâtre et Néfertiti représentées sur des bas-reliefs :

     

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     Néfertiti, épouse principale du pharaon Akhénaton, né Aménophis IV (XVIIIeme dynastie), tint une place importante dans la réforme religieuse qu'instaura ce dernier, contre l'opinion des prêtres de l'époque. Le couple royal plaça Aton, le dieu soleil, au rang de dieu unique face aux divinités multiples que vénéraient jusqu'alors les Egyptiens.

    Néfertiti soutint pleinement son époux dans cette voie, et c'est auprès de lui qu'elle participait aux cérémonies religieuses en l'honneur d'Aton. Néfertiti était la plus représentée sur les bas reliefs découverts dans le temple d'Aton à Karnak, plus qu'Akhénaton même. Et quand à la fin de sa vie, Akhenaton s'en remit aux prêtres, se sentant affaibli, Néfertiti persista seule dans l'adoration du dieu soleil.

    Néfertiti fut aussi celle qui s'occupa d'éduquer le prince Toutankhamon, fils d'Akhenaton et d'une de ses épouses, qu'elle considérait comme son propre fils.


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     Cléopâtre, septième de ce nom, était descendante d'Alexandre le Grand qui avait conquis l'Egypte deux siècles plus tôt. Ce fut la dernière reine de la dynastie des Ptolémées, et sa représentante la plus célèbre.


    "On me surnomme la maîtresse du monde, la sorcière d'Egypte, le monstre. On loue ma beauté. On me compare à la déesse Isis. Mais c'est par les charmes de l'esprit et les séductions de l'intelligence que je veux combattre et séduire."

    (Joël Schmidt, "Cléopâtre", Ed. Folio)


    Passionnée par son pays, d'une culture impressionnante, elle était également férue de sciences et de littérature.

    Seule de sa famille à parler l'Egyptien et l'hébreu en plus du grec, elle maîtrisait en outre plusieurs dialectes de son pays. Elle sait charmer par l'intelligence et le raffinement de sa conversation, aimait les sciences et la littérature.

    Et ce dont elle rêvait par dessus tout, c'était redonner à son royaume sa gloire des temps passés, fabuleuse Egypte des pharaons qui rayonnait sur le monde.

    Elle séduisit César, qui la soutint dans son rôle politique, de même que plus tard Antoine, avec lequel elle souhaitait créer une alliance des deux royaumes, l'Egypte et l'Empire romain.

    Mais l'Histoire en décida autrement, et la fin du règne de Cléopâtre fut aussi le temps où l'Egypte devint une province romaine, mettant définitivement un terme à l'Egypte des pharaons.

    Cléopâtre ne survécut pas à la défaite de son pays, et la légende raconte qu'elle se donna la mort par la morsure d'un serpent.

     

    Cléopâtre représentée par un artiste égyptien à gauche, et un artiste romain à droite :


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    Mais au-delà de ces faits, c'est aussi leur beauté légendaire qui marqua les esprits, et ce jusqu'à nos jours.

     

    Néfertiti est reconnue pour avoir été une des plus belles femmes de l'Egypte ancienne. Les statues qui la représentent, dont les deux plus célèbres sont exposées l'une au Caire l'autre à Berlin, évoquent l'une et l'autre un visage noble et serein, à l'harmonie et la pureté des traits incarnant la beauté absolue.

    Son nom lui-même évoque la beauté : Néfertiti signifie "la belle est venue", ou selon une autre traduction, "l'avènement de la beauté sur terre".

    Cette constance de beauté retrouvée dans les divers portraits qui en étaient faits, faisaient écho aux poèmes, font penser que cette reine était d'une réelle beauté, bien que l'habitude des artistes égyptiens de son temps fut d'idéaliser les sujets représenter et d'en parfaire la beauté.


    "Claire de visage, joyeusement ornée de la double plume, souveraine du bonheur, dotée de toutes les vertus, à la voix de qui on se réjouit, dame de grâce, grande d'amour, dont les sentiments réjouissent le seigneur des deux pays." (texte d'une stèle frontière de la cité d'Aton)


    Un chant d'amour issu du papyrus Chester Beatty I, semble lui être consacré :

    "Celle à la la longue nuque, à la poitrine resplendissante,

    Ses cheveux sont du véritable lapis-lazuli,

    Son bras l'emporte sur l'or,

    Et ses doigts sont comme des lotus,

    Celle à la chute de reins alanguie et à la taille étroite,

    Si bien que ses hanches accentuent sa beauté,

    Celle à l'allure plaisante quand elle marche sur le sol,

    C'est par son maintien qu'elle conquiert mon coeur (...)"


    Bien qu'après sa mort, on tenta de détruire toute trace la concernant ainsi que celles du culte d'Aton, sa beauté et sa passion ont survécu, en grande partie grâce aux nombreux artistes dont elle aimait s'entourer, qui en ont révélé les traits.

     

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    La légendaire beauté de Cléopâtre tenait quant à elle plus en son charme que dans l'harmonie de ses traits, car il semble que ses traits ne correspondaient pas réellement aux canons de beauté tels qu'on les connaît.

    Elle éblouissait tous ceux qui croisaient son chemin par son charisme, son intelligence, sa passion.

    Les hommes étaient séduits, les foules enthousiastes.

     

    "C'est une femme d'une beauté surprenante. Elle possède aussi la voix la plus charmante et une façon de se rendre agréable à tout le monde.

    Elle est séduisante à voir et à écouter, et possède le pouvoir de subjuguer quiconque. Elle compte sur sa beauté pour faire valoir ses droits au trône d'Egypte."

    (Dion Cassius, Histoire romaine)


    "Sa beauté, considérée en elle-même, n'est point si incomparable, qu'elle puisse susciter dès l'abord étonnement et admiration. Mais son commerce a tant d'attrait qu'il est impossible de résister ; et les agréments de son visage, soutenus du charme de sa conversation et de toutes les grâces qui peuvent relever le plus heureux naturel, laissent un aiguillon qui pénètre jusqu'au vif. Sa voix possède une extrême douceur ; sa langue qu'elle parle avec une grande facilité, tel un instrument à plusieurs cordes, est capable de manier des idiomes différents. "

    (Plutarque, Vie des hommes illustres. Antoine)

     

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    Ainsi, la passion et la beauté de ces deux femmes, l'influence qu'eurent ces deux reines dans l'histoire de l'Egypte, marquèrent à jamais les mémoires, aux côtés des plus grands pharaons.

     

    J'aurais aimé découvrir quelques secrets de beauté à vous soumettre, mais à tant de siècles de nous, et sans vestige de leur quotidien retrouvé dans un tombeau, je reste un peu sur ma faim.

    La légende raconte cependant que Néfertiti devait la douceur de sa peau au beurre de karité, tandis que Cléopâtre aurait aimé se prélasser dans des bains de lait d'ânesse.

    Mais le secret véritable de leur beauté, au-delà de l'harmonie de leurs traits, n'était-il pas leur passion et leur caractère extraordinaire ?

      

    sources : http://cameline.over-blog.com/article-de-nefertiti-a-cleopatre-65780229.html

      

      

     

     

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  • Les bijoux dans l'Egypte ancienne

     

     

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    De tout temps, les Egyptiennes de l'Antiquité furent reconnues pour leur élégance.

     

    Vêtues de longues robes blanches en lin, le plus souvent d'une grande simplicité, la recherche dans leur tenue tenait en l'art du plissé, les jeux de transparence, par les détails tels qu'une bretelle nouée sous la poitrine, de la superposition de fines étoffes, dévoilant une épaule, un bras ou un sein.


    De somptueux bijoux complétaient cet ensemble et se détachaient sur la blancheur de la toilette, y apportant de délicieuses touches de fantaisie et de raffinement, rehaussant ainsi la beauté des Egyptiennes.

    Eléments de parure, ils tenaient aussi lieu d'objets magiques de protection contre la malchance et les dangers.

     

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    Les bijoux étaient portés autant par les hommes que par les femmes, et au sein de toutes les classes sociales.

    Du collier le plus simple, cordelette retenant un petit coquillage, au lourd pectoral en or serti de pierreries, ces bijoux antiques témoignent du talent et de l'imagination des orfèvres de l'Egypte d'alors.


    Pour l'élaboration de ces joyaux, ces artisans faisaient appel à toute la gamme symbolique de l'ancienne Egypte : l'oeil d'Horus, Ankh symbole de vie, un scarabée tenant entre ses pattes le disque solaire.

    On retrouve également dans les formes et les motifs choisis, par exemple, des feuilles ciselées, un escargot ou un coquillage, des fleurs de lotus.

     

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    Les archéologues ont découvert des bijoux de toutes sortes : colliers, bracelets, bagues, boucles d'oreilles, diadèmes, de forme et de taille variées.

    Le collier tient sans conteste une place de choix dans les coffrets à bijoux.

    Toutefois, les bagues, portées en grand nombre voire parfois plusieurs sur les mêmes doigts, et les bracelets, aux bras, poignets et chevilles, étaient également très appréciés.

    La mode des boucles d'oreilles, portées sur des oreilles percées, venait de l'Orient.


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    Présent en abondance dans les mines du désert oriental, l'or était le plus couramment utilisé par les orfèvres.

    De même, les artisans employaient l'argent, le bronze ou l'ivoire.

    Ces matières nobles étaient travaillées en formes variées, des plus simples aux plus sophistiquées : anneaux larges ou délicats, torsadés ou enroulés en serpent qui se mord la queue.


    Dans une parfaite maîtrise de leur art, ils y ciselaient dragons et arabesques, cascades de fleurs, écailles de serpent finement ouvragées.

    Des anneaux en argent étaient soudés entre eux ou des plaques en or s'articulaient pour former bracelets et pectoraux.

     

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    Alors, pour parfaire leurs chefs d'oeuvre, les orfèvres les incrustaient délicatement de pierres précieuses, de fleurs de lotus émaillées, ou plus simplement de pâtes de verre colorées, de céramique ou de coquillages. Ainsi à l'éclat de l'or se mêlait une riche et somptueuse palette de couleurs, rayonnant de reflets éblouissants sous le soleil de l'Egypte.

    Avec des perles de porcelaine, bleues ou ocres, ils réalisaient de fragiles et gracieux colliers.

    Ils avaient à disposition une grande variété de pierres précieuses aux teintes diverses.

    Certaines provenaient du désert Egyptien : cornaline orange, felsdpath vert, améthiste mauve.

    D'autres devaient être importées, par voie maritime ou par les routes caravanières, comme la turquoise du Sinaï et le lapis-lazuli de l'Afghanistan.

     

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    Formant un contraste étonnant contre la blancheur des étoffes à demi transparentes et le noir des chevelures soigneusement coiffées, de telles parures encadraient merveilleusement la beauté des Egyptiennes et enchantaient le regard.


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    Sources : L'Egypte Antique - Références

     

    Images : Musée égyptien du Caire

     

    (1) Bague ornée d'un scarabée. Or, lapis-lazuli, pierres semi-précieuses, cornaline. Trésor de Toutânkhamon.


    (2)  Pectoral ajouré représentant la navigation entre la Basse-Egypte et la Haute-Egypte.

     

    (3) Bracelet en or, pierres semi-précieuses et lapis-lazuli.


    (4) Les deux bracelets rigides, en or massif, sont articulés. Une large plaque de lapis-lazuli forme le corps d'un canard d'où émergent deux têtes et une large queue en or. Le pourtour est décoré de granulés et de filigranes. La moitié inférieure, plus sobre, est ornée de joncs parallèles. Le cartouche de Ramsès II se détache en léger relief, derrière la charnière. Ces bracelets étaient sans doute des présents royaux.

     

    (5)Ces boucles d'oreille ont été découvertes sur la momie du temple d'Osiris à Abydos. Elles sont inscrites au nom du roi Ramsès XI et pourraient être un cadeau du roi.

     

    (6)Ce pectoral en or, composé de six rangées incrustées de pierres semi-précieuses, est orné d'une tête de faucon à chaque extrémité.

     

    (7) Ce collier provient de la tombe inviolée de la fille royale Néferouptah, sans doute l'une des filles d'Amenemhat III. La sépulture était localisée sous une pyramide de briques en ruine à deux kilomètres au sud-est de celle du père de la défunte. La momie et le cercueil ont été retrouvés décomposés par les infiltrations. Les objets retrouvés comprenaient des objets usuels de toilette comme des pots à onguent, des bâtons, des sceptres, une massue, le plastron de la momie et tous les bijoux parmi lesquels des colliers, bracelets, ceintures et un tablier de perles.

     

    (8) Bracelet en or et pierre semi-précieuse. Trésor de Toutânkhamon.

     

    (9) Bijou en or, cornaline, lapis-lazuli et pierre semi-précieuse. Trésor de Toutânkhamon.


    http://cameline.over-blog.com/article-les-bijoux-dans-l-egypte-ancienne-65423526.html

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